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RENAISSANCE AU ROMANTISME
Les décolletés dans la peinture européenne étaient souvent utilisés comme symbole de beauté, de féminité et de sensualité. Leur présence varie selon les époques, allant de la retenue de la Renaissance aux représentations plus audacieuses et sensuelles du Baroque et du Rococo, avant de revenir à un style plus modéré avec le Néoclassicisme.
Chaque période a ainsi sa propre manière d'aborder la représentation des femmes, influencée par les normes culturelles et les idéaux de beauté de son époque.
LE ROMANTISME
Le Romantisme est un mouvement artistique, littéraire et culturel qui a émergé à la fin du XVIIIe siècle et a atteint son apogée au XIXe siècle, principalement entre 1800 et 1850. Il a marqué une réaction contre les idéaux de la Révolution industrielle et des Lumières, mettant l'accent sur l'émotion, l'imagination, la liberté individuelle et la nature.
" La figure de la courtisane et le mouvement romantique peuvent se lier, bien que de manière indirecte"..
Le Romantisme, avec son accent sur les émotions, la liberté individuelle et la passion, a parfois idéalisé des personnages comme les courtisanes, qui incarnaient souvent l'expression d'une liberté personnelle et une sensualité émotive
LA NATURE
Comtesse et Gouvernante
Les robes émancipés
Les robes émancipées du XIXe siècle se caractérisaient par des lignes fluides et des tissus légers, favorisant confort et liberté de mouvement.
Abandonnant les corsets, elles offraient une silhouette élégante et moderne, avec des détails raffinés comme des manches ballon ou des décolletés subtils, symbolisant l'affirmation de soi et l'indépendance des femmes.
Robes droites
Les robes droites, prisées par les courtisanes au XVIIIe siècle, reflétaient une élégance sobre et raffinée, tout en mettant en valeur la silhouette de manière plus fluide et allongée.
Confectionnées dans des tissus délicats comme la soie ou le satin, elles épousaient le corps sans exagérer les volumes, offrant une silhouette élancée et sophistiquée.
Les détails, souvent subtils mais raffinés, tels que les broderies et les ruchés, apportaient une touche de luxe, symbolisant le statut et le goût impeccable de celles qui les portaient.
De la Renaissance au Romantisme.
CONCEPTIONS DES ROBES
De la Renaissance (XVe - début XVIe siècle) au Romantisme (XIXe siècle), les robes féminines ont évolué.
À la Renaissance, les robes étaient volumineuses avec des corsets rigides. Le Baroque (fin XVIIe - début XVIIIe) accentue la grandeur avec des paniers et des tissus luxueux.
Le Rococo (XVIIIe siècle) adoucit les formes, avec des robes légères et ornementées.
Le Néoclassicisme (fin XVIIIe - début XIXe) simplifie les silhouettes, avec des robes à taille haute et fluides.
Enfin, au Romantisme (XIXe siècle), les robes retrouvent du volume avec des crinolines et des corsets, soulignant une féminité accentuée.
" les silhouettes se libèrent, adoptant des styles plus fluides et naturels, tout en restant raffinées. Ces vêtements traduisent l'évolution de la femme, passant de l'objet de désir à l'incarnation de la liberté et de la passion.".
Robes bouffantes
La robe bouffante, emblématique de l'élégance de la cour, s'inspire des styles du XVIIe et XVIIIe siècle.
Ces créations somptueuses, réalisées dans des tissus luxueux comme la soie et le brocart, étaient conçues pour impressionner, avec des jupes volumineuses soutenues par des crinolines.
Le corsage ajusté, souvent décoré de broderies fines et de dentelles, rehaussait la silhouette, soulignant la féminité et le statut de celles qui les portaient
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